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Article: Quelle est la différence entre un yukata et un kimono ?

différence entre un yukata et un kimono

Quelle est la différence entre un yukata et un kimono ?

ifférence entre un yukata et un kimono

Source : Freepik

Au cœur des traditions vestimentaires japonaises, deux vêtements emblématiques suscitent souvent la confusion : le kimono et le yukata. Tous deux évoquent élégance et raffinement, mais leurs usages, matières et contextes culturels diffèrent profondément. Une parfaite compréhension de ces nuances permet d’apprécier pleinement la richesse culturelle du Japon et d’éviter les amalgames fréquents. Découvrez dans cette revue la différence entre un yukata et un kimono. 

Kimono et yukata : définition 

Le kimono, symbole vestimentaire du Japon, trouve ses racines dans une longue histoire d’influences culturelles. Son nom, formé des mots « porter » et « chose », reflète une simplicité. Hérité de traditions chinoises, ce vêtement se distingue par sa coupe en forme de T et sa ceinture large appelée obi. Autrefois, il s’adaptait aux saisons grâce à des tissus épais comme la soie ou le coton. Aujourd’hui, les versions modernes en polyester séduisent par leur praticité, leur diversité de motifs et leur facilité d’entretien, rendant le kimono accessible à un public plus large. Par ailleurs, si vous cherchez des kimonos pour femme, rendez-vous dans notre collection

Le yukata, souvent perçu comme une déclinaison estivale du kimono, s’impose comme une tenue légère et confortable. Il est composé de coton ou de matières synthétiques aérées. Historiquement porté après le bain, son nom signifie littéralement « habit de bain ». Cette tenue est adaptée à un usage quotidien ou festif. Il évoque autant la détente que le raffinement, s’imposant comme une pièce incontournable du vestiaire traditionnel japonais revisité.

Quels sont les critères qui différencient un kimono d’un yukata?

Source : Freepik

Bien que le kimono et le yukata présentent une forme similaire, plusieurs éléments spécifiques permettent de les distinguer aisément. Ces éléments varient principalement en fonction du tissu, de la structure et des accessoires associés à chaque vêtement. Voici quelques caractéristiques clés qui permettent d’identifier l’un de l’autre ces deux habits traditionnels japonais.

La nature du tissu

Le choix du tissu constitue l’une des différences majeures entre kimono et yukata. Le kimono est traditionnellement confectionné à partir des tissus comme :  

  • la soie ;

  • le brocart ; et

  • le satin.

En comparaison, le yukata privilégie des textiles pratiques et respirants. Conçu à partir de polyester ou de coton, il est pensé pour les périodes de chaleurs. Son matériau favorise la circulation de l’air et accélère l’élimination de l’humidité. Ainsi, la nature du textile en dit long sur l’usage prévu du vêtement : cérémonial pour le kimono, estival et quotidien pour le yukata.

Le nombre de cols

L’observation du col donne souvent un indice clair sur la nature du vêtement. Le kimono se porte avec un sous-vêtement interne appelé nagajuban, dont le col dépasse légèrement le vêtement principal. Cette configuration produit un double col visible, le second étant souvent blanc ou contrasté. 

Le yukata, en revanche, ne nécessite pas de sous-vêtement de ce type. Il présente donc un seul col, sans superposition visible. Ce détail, bien que discret, est l’un des moyens les plus sûrs pour différencier les deux habits, en particulier lorsqu’ils sont portés dans un contexte public.

Le sous-vêtement

Source : Freepik

La présence ou non d’un sous-vêtement joue également un rôle clé dans la distinction entre kimono et yukata. Sous le kimono, on retrouve souvent :

  • le nagajuban, pour préserver le tissu de la sueur ;

  • une ceinture intérieure, appelée koshi-himo, pour maintenir le tout en place ; et

  • une sous-chemise légère, utilisée selon les saisons ou le type de kimono.

Ces éléments permettent de conserver la fraîcheur du kimono et d’en prolonger la durée de vie. Le yukata, quant à lui, se porte sans couche intermédiaire. Sa fonction légère et estivale rend inutile l’ajout d’un sous-vêtement, ce qui en facilite l’usage quotidien. C’est aussi ce qui rend le yukata plus simple à enfiler et plus confortable durant les périodes de chaleurs.

La longueur des manches

Les manches constituent un autre repère visuel important. Celles du kimono varient selon : 

  • l’âge ;

  • le statut social ; et 

  • le type de cérémonie. 

Le furisode, par exemple, possède des manches très longues, parfois jusqu’au sol, et est réservé aux jeunes femmes non mariées. D’autres kimonos, plus sobres, présentent des manches mi-longues, adaptés à un usage formel, mais discret.

 Le yukata, à l’inverse, se caractérise par des manches courtes ou moyennes, rarement plus longues que 50 centimètres. Cette coupe permet davantage de liberté de mouvement, surtout pendant les festivals d’été ou les promenades en plein air. Ainsi, la longueur et la forme des manches révèlent rapidement la nature du vêtement porté.

Les chaussettes

Source : Freepik

Les chaussettes sont un élément essentiel pour porter un kimono. Il est impératif de les associer avec des sandales traditionnelles comme les zori ou geta. Les tabi, chaussettes blanches qui séparent le gros orteil des autres orteils, sont portées sous le kimono pour compléter la tenue. En revanche, le yukata ne nécessite pas de chaussettes spécifiques. Il est tout à fait courant de le porter pieds nus, notamment pendant les festivals ou les événements estivaux. Les geta associées au yukata sont également plus simples et moins formelles que celles portées avec un kimono.

À quelle occasion porter un kimono ou un yukata ?

Source : Freepik

Le kimono se porte avant tout lors de cérémonies solennelles et de moments importants dans la vie des Japonais. Il est notamment de mise lors des mariages traditionnels, qu’il s’agisse de la mariée, du marié ou des invités proches. On le retrouve également lors des remises de diplômes, des cérémonies du thé, des obsèques ou encore à l’occasion du Hatsumōde, la première visite au sanctuaire shintoïste au Nouvel An. 

Certaines familles choisissent aussi le kimono pour la célébration du Shichi-Go-San, une fête marquant les âges-clés des jeunes enfants. À chaque événement correspond un type de kimono précis, plus ou moins formel, avec des codes stricts en matière de couleurs, de motifs ou d’accessoires. Le respect de ces conventions témoigne d’un ancrage culturel fort, où l’esthétique rime avec symbolisme. Le kimono, au-delà de sa beauté, est donc un habit de circonstances, porteur de signification.

Le yukata, en revanche, s’inscrit davantage dans une dimension conviviale et saisonnière. Il est principalement porté en été, à l’occasion des feux d’artifice (hanabi), des festivals populaires appelés matsuri, ou encore dans les ryokan (auberges traditionnelles japonaises). Facile à enfiler, léger et aéré, il convient parfaitement aux chaleurs estivales et aux sorties en extérieur. 

On peut également le croiser dans les rues animées des villes japonaises durant les fêtes locales, où jeunes et moins jeunes le portent avec gaieté. Dans les onsen, le yukata est souvent mis à disposition des clients pour flâner entre le bain et la chambre. Contrairement au kimono, il ne nécessite ni accessoires complexes ni techniques de nouage particulières. Toutefois, il reste inapproprié pour les occasions formelles ou les rendez-vous officiels, où il serait perçu comme un manque de respect des usages.




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